L’ORIGINE DE BUTTERFLY HELP PROJECT

L’origine de Butterfly Help Project est lié à trois événements significatifs : le décès d’un Sherpa en particulier, un repas en Suisse, et le tremblement de terre au Népal en 2015.

Norbu Sherpa a travaillé pendant des années sur les plus hautes montagnes de l’Himalaya. Grâce à cela, il a eu l’opportunité de faire partie du documentaire suisse “Sherpas, les vrais héros de l’Everest”. Mais malheureusement, après de nombreuses expéditions réussies, il a perdu son meilleur ami lors d’une expédition. Il s’est alors rendu compte de l’incertitude liée à la vie d’un sherpa d’expédition, et de la douleur et des difficultés rencontrées par la famille du défunt, en particulier la veuve et les enfants.

Un an plus tard, Norbu Sherpa s’est rendu en Suisse. Des amis avaient invité Andrea et Norbu à dîner dans un restaurant. Norbu fut surpris de voir le prix de son repas. Sur le chemin du retour, Norbu a expliqué à Andrea qu’au Népal, un enfant pourrait aller à l’école privée pendant un mois pour le prix de ce repas.

Le 25 avril 2015, Andrea et Norbu étaient en route vers la frontière tibétaine pour leur expédition à l’Everest. Lorsque la terre a tremblé et des rochers ont commencé à tomber de partout. En raison du glissement de terrain et des rochers sur la route, ils étaient bloqués au milieu de nulle part.
Ils ont marché jusqu’à un petit village voisin pour demander de l’aide, laissant leur jeep au milieu des chutes de pierres. Le choc fut grand quand il virent que les maisons étaient effondrées et la panique avait submergé les gens. Pendant les cinq jours suivants, ils sont restés dans un champ de maïs et ont reçu du riz et de la soupe de lentilles de la part d’une famille dont la maison était entièrement détruite. Le jour du sauvetage à Katmandou, Norbu a voulu donner de l’argent à la famille, mais celle-ci a refusé de le prendre. Comment quelqu’un qui a tout perdu peut-il encore offrir gratuitement de la nourriture à des étrangers pendant cinq jours ?
Cet événement a à tel point marqué Andrea et Norbu que pendant les deux mois suivants, ils ont aidé les victimes du tremblement de terre au lieu de rentrer en Suisse.

C’est ainsi qu’a débuté Butterfly Help Project…

Nos projets en cours

L’association « The Butterfly Help-Project »

L’augmentation du nombre d’alpinistes venant dans l’Himalaya pour gravir les plus hauts sommets de la Terre a permis aux Sherpas de travailler, en les accompagnant dans leurs expéditions. Bien que les Sherpas ou porteurs de haute altitude peuvent prétendre à des salaires annuels plus élevés que la moyenne des népalais, les risques encourus sont sans aucun doute incomparables et nombre d’entre eux sont décédés depuis les premières expéditions des années 20.

Nombreux sont les hommes qui sont partis de leur village emmenant femmes et enfants pour s’établir à Katmandou et trouver de meilleures opportunités pour travailler en qualité de Sherpa. Ils peuvent ainsi offrir à leurs enfants une éducation dont la qualité est bien supérieure à celle des villages dont ils proviennent. Tout ceci ne se fait cependant pas sans de grands chamboulements dans leur mode de vie, particulièrement celui de leur femme qui n’ont en principe pas la chance de profiter d’une éducation et n’ont que peu d’opportunités de trouver du travail en ville, alors qu’elles laissent derrière elles, les cultures et plantations de légumes de leur village. Y retourner après une tragédie signifie que l’éducation de leurs enfants ne peut plus être assurée réduisant les chances de trouver un travail plus tard, même en suivant les traces de leur père. L’éducation joue donc un rôle fondamental.

Nous, Norbu Sherpa et Andrea Sherpa-Zimmermann, désirons de tout coeur soutenir ces veuves. Nous voulons permettre à leurs enfants de continuer leur scolarité et, au terme de celle-ci, pour ceux qui désirent suivre la direction de la montagne, de les aider à acquérir les connaissances techniques spécifiques de guides brevetés. La majorité des Sherpas en sont bien trop souvent tenus à l’écart en raison des coûts importants de ce type de formation. Chaque année, plusieurs d’entre eux meurent en silence, alors qu’ils effectuent un dur labeur et prennent de grands risques en fixant des cordes, en sécurisant la montagne, en transportant des charges ou en préparant la voie pour les expéditions commerciales des alpinistes occidentaux. Rapporter un bon salaire à la famille permet de la nourrir et de payer les frais d’écolage des enfants. Mais la pression qui en découle les détourne de leur méconnaissance des techniques de l’alpinisme et du défaut de toute ou de semblant d’assurance sociale en cas de décès.

En participant à l’une de nos expéditions ou à l’un de nos treks ou en faisant une donation, vous nous aidez à réaliser notre souhait d’aider ces familles des héros de l’Himalaya tragiquement décédés en montagne à survivre et à donner à leurs enfants la possibilité d’accéder à une éducation fondamentale de base, dont la valeur est inestimable.

Nous vous exprimons toute notre gratitude pour votre générosité !

Comment les fonds sont-ils utilisés ?

La moitié des fonds sera directement distribuée par nos soins aux familles grâce aux contacts personnels de Norbu Sherpa. Un suivi régulier des enfants sera fait afin de connaître qui ils sont et comment ils grandissent grâce au soutien du «Butterfly Help-Project».

Norbu Sherpa est né et a grandi dans la région reculée du Kanchenjunga au Népal, au pied du troisième plus haut sommet de la planète, le Kanchenjunga (8’586m). À ses yeux, il est d’une grande importance que ses compagnons aient la chance d’accéder à un entraînement adéquat et professionnel des techniques de montagne.

L’autre partie des fonds sera donc distribuée aux Sherpas de la région du Kanchenjunga afin de leur permettre de recevoir une formation destinée à l’alpinisme.

Notre but premier

L’augmentation du nombre d’alpinistes venant dans l’Himalaya pour gravir les plus hauts sommets de la Terre a permis aux Sherpas de travailler, en les accompagnant dans leurs expéditions. Bien que les Sherpas ou porteurs de haute altitude peuvent prétendre à des salaires annuels plus élevés que la moyenne des népalais, les risques encourus sont sans aucun doute incomparables et nombre d’entre eux sont décédés depuis les premières expéditions des années 20.

Nombreux sont les hommes qui sont partis de leur village emmenant femmes et enfants pour s’établir à Katmandou et trouver de meilleures opportunités pour travailler en qualité de Sherpa. Ils peuvent ainsi offrir à leurs enfants une éducation dont la qualité est bien supérieure à celle des villages dont ils proviennent. Tout ceci ne se fait cependant pas sans de grands chamboulements dans leur mode de vie, particulièrement celui de leur femme qui n’ont en principe pas la chance de profiter d’une éducation et n’ont que peu d’opportunités de trouver du travail en ville, alors qu’elles laissent derrière elles, les cultures et plantations de légumes de leur village. Y retourner après une tragédie signifie que l’éducation de leurs enfants ne peut plus être assurée réduisant les chances de trouver un travail plus tard, même en suivant les traces de leur père. L’éducation joue donc un rôle fondamental.

Nous, Norbu Sherpa et Andrea  Sherpa-Zimmermann, désirons de tout coeur soutenir ces veuves. Nous voulons permettre à leurs enfants de continuer leur scolarité et, au terme de celle-ci, pour ceux qui désirent suivre la direction de la montagne, de les aider à acquérir les connaissances techniques spécifiques de guides brevetés. La majorité des Sherpas en sont bien trop souvent tenus à l’écart en raison des coûts importants de ce type de formation. Chaque année, plusieurs d’entre eux meurent en silence, alors qu’ils effectuent un dur labeur et prennent de grands risques en fixant des cordes, en sécurisant la montagne, en transportant des charges ou en préparant la voie pour les expéditions commerciales des alpinistes occidentaux. Rapporter un bon salaire à la famille permet de la nourrir et de payer les frais d’écolage des enfants. Mais la pression qui en découle les détourne de leur méconnaissance des techniques de l’alpinisme et du défaut de toute ou de semblant d’assurance sociale en cas de décès.

En participant à l’une de nos expéditions ou à l’un de nos treks ou en faisant une donation, vous nous aidez à réaliser notre souhait d’aider ces familles des héros de l’Himalaya tragiquement décédés en montagne à survivre et à donner à leurs enfants la possibilité d’accéder à une éducation fondamentale de base, dont la valeur est inestimable.

Nous vous exprimons toute notre gratitude pour votre générosité !

Les Sherpas

Les Sherpas ont migré au Népal, dans la région du Solu-Khumbu, il y a quatre ou cinq siècles, depuis l’est du Tibet et représentent de nos jours la plus fameuse ethnie au Népal. Leur nom, localement prononcé « sharwa », signifie « peuple de l’est ». Ils continuent à vivre sur les plus hauts plateaux du monde, à 4700m, d’où ils tirent leur légendaire force et leur capacité d’adaptation à l’altitude.

Avant les années 1830, jusqu’à l’arrivée des cultures de pommes de terre, qui leur permit un mode de vie plus sédentaire, ils conduisaient leurs troupeaux de yaks à travers le Tibet pour aller passer l’hiver au Népal. Un commerce se développa, principalement du sud du Tibet au Népal, allant du commerce de beurre, nouilles, viande en passant par l’électronique, les tapis et le ciment. Cependant, ces commercialisations ne signifient pas que les Sherpas ne sont pas des bouddhistes dévoués, la plupart des villages soutenant financièrement un Gompa (monastère) avec quelques moines/nonnes. Avec le début des premières expéditions, les Sherpas travaillèrent comme porteurs de haute altitude, leur donnant la réputation de « tigres des neiges » et en même temps reçurent une instruction basique des techniques d’alpinisme. Avec le succès de l’expédition britannique en 1953, le Sherpa Tenzing Norgay offrit une réputation mondiale à son peuple.

Butterfly Help Project 2017

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